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Fratelli d’Italia prend de l’avance : Les derniers sondages montrent une avance dominante sur le PD

Construire une Europe conservatrice - septembre 24, 2025

Avec près de 30 % de soutien, le parti de Giorgia Meloni devance ses rivaux de 8 points, alors que les partis d’opposition sont en perte de vitesse.

Les récents sondages d’opinion hebdomadaires brossent un tableau saisissant du paysage politique italien : Fratelli d’Italia (FdI), le parti du Premier ministre Giorgia Meloni, reste solidement en tête, avec une avance nette et croissante sur son principal rival, le Partito Democratico (PD). Les chiffres révèlent à la fois la force de la droite au pouvoir et la faiblesse de l’opposition.

Une première place incontestable

Selon les derniers sondages agrégés, Fratelli d’Italia se situe à environ 29,6 %, ce qui en fait le premier parti dans les intentions de vote au niveau national. Le parti détient une avance d’environ huit points sur le Partito Democratico, qui se situe dans les 20 dernières années – environ 21,8-22% dans la plupart des sondages récents.

Ces chiffres sont conformes à d’autres sondages nationaux, qui donnent également 30,4 % au FdI et 21,9 % au PD. En d’autres termes, Fratelli d’Italia a non seulement conservé sa première place, mais a augmenté sa marge, ce qui témoigne de la confiance et de l’élan des électeurs.

Les partis d’opposition perdent du terrain

En revanche, le PD semble incapable de regagner un soutien suffisant pour remettre en cause la domination du FdI. Les sondages montrent un plateau pour le PD – qui ne s’effondre pas, mais ne progresse pas non plus. Parallèlement, le Movimento 5 Stelle (M5S) est tombé à environ 13 %, reflétant l’érosion continue de sa forte base antérieure.

Les autres partis de centre-droit obtiennent des résultats mitigés : Forza Italia et Lega se situent tous deux dans une fourchette de 8,5 à 8,8 %, pratiquement à égalité. Leur stabilité contribue à renforcer la coalition de centre-droit mais ne compense pas le différentiel entre le FdI et l’opposition.

À gauche, Alleanza Verdi e Sinistra (AVS) atteint 6,6 à 7 %, mais reste loin derrière les grands partis. Les petites forces centristes comme Azione, Italia Viva et +Europa restent en dessous du seuil où elles peuvent à elles seules faire pencher la balance de manière significative.

Cet aperçu des sondages a plusieurs implications importantes :

Une forte légitimité pour Meloni et le centre-droit

Cette avance considérable suggère que le FdI bénéficie non seulement d’un soutien important de la part des électeurs, mais qu’il a également acquis un niveau de légitimité et de compétence perçue qui se traduit par des chiffres. Pour Mme Meloni, cela renforce sa position tant au sein de sa coalition que parmi l’électorat.

Les luttes de l’opposition

Pour le PD et ses alliés, les chiffres actuels sont inquiétants. L’écart d’environ huit points est suffisamment important pour que même une opposition combinée et unifiée ait besoin de gains constants au fil du temps pour le combler. La tendance suggère une dérive, et non une simple stagnation.

Impacts potentiels sur les élections régionales

Les sondages régionaux reflètent souvent le sentiment national, et les enquêtes récentes indiquent que la coalition de droite obtient de bons résultats. Si cette tendance se confirme lors des prochains scrutins régionaux, elle pourrait consolider la domination du FdI et contribuer à façonner la gouvernance locale en faveur de son programme.

Réalignement ou déclin de l’électorat pour les petits partis

L’érosion du soutien au M5S et les niveaux modestes de l’AVS indiquent que les petits partis pourraient perdre de leur pertinence à moins qu’ils ne se recalibrent, ne forment des alliances ou ne trouvent de nouveaux créneaux. Certains de leurs anciens électeurs pourraient se tourner vers le FdI, peut-être attirés par un leadership fort, des messages confiants ou des perceptions de stabilité.

Des défis subsistent

Même avec cette avance dominante, Fratelli d’Italia ne peut pas se reposer sur ses lauriers. Les sondages sont des instantanés, pas des prédictions.

Maintenir l’élan : Les événements politiques, économiques ou internationaux peuvent changer la donne rapidement. Des faux pas pourraient coûter le soutien de la FdI.

Gestion des coalitions internes :

Les partenaires de la coalition (Lega, Forza Italia, etc.) attendront une influence proportionnelle aux résultats. Il est essentiel d’équilibrer ces attentes.

Dépasser la base actuelle : Pour s’étendre davantage, la FdI devrait attirer les électeurs indécis et les centristes modérés sans s’aliéner son noyau dur.

Les derniers sondages mettent en évidence une performance robuste de Fratelli d’Italia : première place avec près de 30 % de soutien, devançant le PD d’environ huit points, tandis que les partis d’opposition tels que M5S, AVS, Lega et Forza Italia sont à la traîne. Pour Giorgia Meloni et son parti, il s’agit là de signes prometteurs de force politique. Pour l’opposition, il s’agit d’un rappel à l’ordre. Alors que l’Italie se dirige vers des compétitions régionales et se positionne pour les futures élections nationales, ces tendances suggèrent que l’équilibre du pouvoir est, pour l’instant, fermement du côté du FdI – mais la question de savoir si cela va durer reste ouverte.

 

Alessandro Fiorentino